jeudi 26 septembre 2013

Pons, Swarte, et Gabrielle Hébert au musée Hébert.



Il fait bon  faire un tour à La Tronche comme le faisait Ernest Hébert en route vers la villa Médicis et l’Italie; sa maison et son jardin sont apaisants.
Des photographies de sa femme sont exposées, sous le titre « Italiens pittoresques » traduisant quelque condescendance : les prises de vue  effectuées aux alentours de 1890 ont un certain intérêt documentaire.
Le duc d’Aumale propriétaire terrien en Sicile reçoit les hommages d’une paysanne, des buffles traversent une rivière, des maisons ressemblent à des cases africaines.
Les textes des cartels sont très explicites : « Paysannes remplissant leur conques à une fontaine dans laquelle s’abreuve une vache sur la droite. »
L’art contemporain en particulier est parfois plus laconique : « sans titre »
Surprise de trouver Joost Swarte dont les travaux préparatoires à un dépliant pédagogique concernant les jardins sont présentés. Sa ligne claire convient bien dans ce lieu où la peinture académique ne nous accable pas de ses pectoraux qui savent cependant se tenir dans l’exposition permanente. Le tableau de la mal’aria orthographié ainsi nous fait comprendre l’étymologie du mal auquel est confrontée la moitié de la population mondiale.
De l’autre côté de la rue, Louis Pons intitulé « braconnier de l’art » réussit à nous émouvoir davantage par ses  sombres dessins qui émergent de traits fins que dans ses collages de racines et de bâtonnets déjà vus ailleurs.

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