lundi 9 septembre 2013

Chaque jour que Dieu fait. Paolo Virzi.



J’étais réticent à la lecture du pitch qui insistait sur l’opposition de caractère de deux amoureux. 
Je craignais la caricature, mais cette comédie italienne s’avère crédible et amusante, sympathique.
Le sujet de l’infertilité qui préoccupe Guido et Antonia va au-delà d’un télé film sur un thème à la mode.
Oui : lui est toscan, elle sicilienne, le littéraire et la musicienne, le coincé et la délurée, le poli et la brutale, le modéré et l’excessive, les parents beaufs et la famille harmonie, il travaille la nuit, elle le jour, mais ils s’aiment, malgré ou à cause de leurs différences et nous sommes contents que tout se finisse bien: nous en avons bien besoin.
Comme ils ont  un besoin d’enfant.
Drôle, mélancolique, avec des notations sociologiques sans lourdeur mais qui font de ce format habituel un peu plus qu’un moment agréable. Il y a bien quelques longueurs dans la deuxième partie mais je verrai volontiers d’autres histoires avec l’actrice Federica Victoria Caiozzo.
Une  jolie trouvaille : quand ils sortent de la clinique et qu’ils croient qu’elle est enceinte, tous les bruits de la ville vont cesser sur son ordre.
Ce matin, il réveillerait sa bien aimée avec un café en lui disant :  « aujourd’hui nous sommes le jour de la Saint Alain, en breton saint Alan, évêque de Cornouaille qui aurait été le 4e évêque de Quimper au VIe siècle ou VIIe siècle. Son existence reste incertaine. »

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