jeudi 20 juin 2013

Une passion française : la collection Hays.



Après un tour du côté du cimetière de Montparnasse où subsistent des souvenirs de l’universalité artistique de la capitale, il est intéressant, même rétrospectivement, de voir à Orsay les tableaux d’un couple américain qui aimait tant Paris.  
Ces témoignages de « la belle époque » sont mieux mis en valeur que dans leurs appartements du « nouveau monde ».
Les nabis nous enchantent : Bonnard,  Denis, Vuillard.
Leurs compositions originales contribuent à la chaleur de l’intimité des scènes.
Nous découvrons de nouveaux pastels de Degas  déjà très présent dans les collections permanentes.
Les saltimbanques mélancoliques de Fernand Pelez sont très forts.
La princesse de ligne de Paul Helleu a bien du charme.
Les fauves Derain, Marquet rougissent.
Pour des amateurs, au départ, le couple texan a su s’éclairer et reconnaitre aussi Matisse et Modigliani, les impressionnistes étaient trop chers.
« Les Nabis peignent la famille, les amis, la vie quotidienne. Et c'est ce que nous apprécions »a dit M. Hays qui avait commencé sa carrière en vendant des livres au porte à porte, quand il a été décoré par Aurélie Filipetti.

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