mercredi 29 mai 2013

Galeries parisiennes.



A la recherche des gisants de Jan Favre qui n’y étaient déjà plus à la galerie Templon  dans le quartier Beaubourg nous avons jeté un coup d’œil à Ivan Navarro artiste conceptuel chilien qui affiche des phrases écrites avec des tubes de néons se reflétant sur des miroirs: « Présence amère », « Ils n’arrivent pas à temps » dans une exposition qui s’intitule « Where is the Next War ». 
« Son travail s’approprie les icônes du modernisme en dénonçant le risque d’un formalisme vidé de tout engagement ».
Nous n‘insistons pas, ayant évoqué Pariscope, nous avions signé notre condition de provinciaux hors du coup débarquant dans la belle galerie en fond de cour.
Par contre à côté nous sommes très bien reçus à l’Estace, qui présente l’anglais Stephen Peirce dont le galeriste  prend le temps de nous vanter les mérites de toiles organiques, ambigües, intrigantes aux aspects photographiques.
Et Pablo Parès qui se trouvait à être cette fois dans sa boutique de la rue Quincampoix, que nous avions repérée il y a deux ans, nous récompensait de notre fidélité en nous offrant un beau moment de rencontre qui fait la magie de Paris.
Il se nomme « empailleur de bulles »et s’il offre désormais un site internet intéressant  avec des animations
 http://www.pablo-pares.com/Pablo_Pares/pablo_pares.html
c’est qu’il s’est consacré depuis des années à des installations poétiques fragiles et séduisantes, « modestes et géniales » comme dit  Daniel Mermet un de ses voisins qui passe le voir de temps en temps.
En outre le concept des galeries Carré d’artistes dans le quartier Saint Germain (existe aussi à Lyon) nous a semblé intéressant dans un dispositif qui n’est pas intimidant, en mettant en valeur des œuvres originales à des prix abordables.
La formule existe aussi pour les photographies avec Lumas installé aussi dans le quartier du Marais qui propose des éditions à tirages plus importants qu’en galerie traditionnelles, plus chers que le poster de vos Che années, mais à  des prix convenables pour notre séquence désormais bobo.

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