samedi 16 février 2013

We demain.



« Revue pour changer d’époque », un « mook » de plus sur le créneau écologiste par deux frères Siegel de VSD : 200 pages pour le volume principal et 70 pour le supplément consacré aux entreprises innovantes dont  le Poma de par chez nous : Pomagalski qui a installé des téléphériques à Rio, à New York…
Le ton résolument positif tranche avec la déprime ambiante et puise dans les sombres pronostics des raisons de réorienter nos sociétés. C’est le genre de Larroutourou que  je croyais voué à jouer les utopistes qui en appelle à Roosevelt pour faire valoir le courage en politique. Il vient de signer un livre avec Rocard  figure inévitable de la pensée critique que l’on retrouve aussi dans le parcours de Patrick Viveret fondateur du mouvement pour d’autres monnaies complémentaires interviewé dans ce numéro 2.
Un article concernant les mots nouveaux m’a séduit comme les photographies qui séparent les chapitres : déchiffrer, respirer, inventer, regarder, ralentir, savourer, découvrir, partager.
Et  les pages consacrées à la sérendipité qui désigne le don de découvrir ou d’inventer ce qui n’était pas recherché font penser que la fantaisie peut bien aller avec des démarches des plus méthodiques.
Le ton est donné : « la décroissance, une fatalité ? Non une obligation ! » développé à partir du rapport du Worldwatch Institute avec le portrait de Gene Sharp qui a consacré sa vie  à mener la vie dure aux tyrannies par la non violence.
Les  expériences relatées sont concrètes : A Delhi des propriétaires pour 75 € par mois, au Bhoutan qui a adopté le BNB (Bonheur National Brut) à la place du PNB,  dans des villes qui visent à l’autonomie énergétique,  chez les Kogis en Colombie.
Les méduses sont photogéniques certes mais leur développement est  inquiétant, l’obésité mal planétaire peut être éradiquée,  et si « l’emploi est dans le rouge, l’espoir est dans le vert », l’heure est à la verticalité pour construire, pour cultiver : des jardins sur les toits.
J’ai trouvé ce trimestriel à Carrefour.
 « Le peuple s’est réveillé avec une rapidité bouleversante […] et il attendait le moment propice[…] Tous ceux qui n’avaient pas peur, qui ne mentaient pas dans leur vie quotidienne […] ont apporté leur contribution. » Vlacav Havel 

1 commentaire:

  1. "La décroissance une fatalité ? non, une obligation", si j'ai bien lu.
    Des fois je préfère... les fatalités à des obligations.
    Qu'est-ce qui est si insupportable à l'idée de fatalité, et pourquoi est-ce que le fait de le transformer en obligation rend la pilule.. plus facile à avaler ?
    Voici deux jours que le feu tricolore au Pont de Vence ne marche pas ; il est clignotant, et mon Dieu.. que l'anarchie est douce...
    Dommage que nous croyons si fort aux obligations en toute sortes, et la plus grande obligation de toutes... la Loi.
    Apprenons à accueillir la fatalité pour changer...

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