mercredi 3 octobre 2012

Blade runner. Ridley Scott.



Nous arrivons bientôt en 2019, au moment où se déroule l’histoire  imaginée par Philip K Dick  dans son roman « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? ».
Le film dont le titre se traduit par « Celui qui court sur le fil du rasoir »a trente ans d’âge et il a bien vieilli
L’extrapolation à partir de découvertes en génétique sur fond de planète dévastée est convaincante jusqu’à la durée de vie limitée des « réplicants » avec aussi les hypocrisies sémantiques bien contemporaines : quand il s’agit de tuer, on dit « retirer ».
Les  images noires et  humides sont belles, avec policier à la retraite en imperméable contraint à reprendre du service, femmes fatales, voitures volantes se posant dans les bas fonds de zones urbaines hostiles. Le whisky est toujours en usage et les immeubles gothiques désertés sont des décors sublimes pour l’inévitable duel décisif où sont convoqués à la pelle les symboles religieux.

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