lundi 25 juin 2012

La petite Venise. Andréa Segre.

Qu’il est bon de retrouver le cinéma italien qui parle avec humanité du monde le plus actuel à travers de beaux personnages ! « O sono Li » est le titre original.
Nous en apprenons de belles sur des procédés des filières de l’immigration chinoise et aussi sur une tradition avec des lumignons flottant sur l’eau pour célébrer le poète Qu’ Yuan qui s’est suicidé 300 ans avant J.C.
Nous découvrons dans la lagune de Venise, hors saison, les pêcheurs de l’île de Chioggia qui abordent une retraite apaisée avec les copains à coup de grappa. L’eau submerge parfois les rues mais chacun vaque naturellement à ses occupations.
La tendresse entre Bépi, veuf Yougoslave depuis 30 ans en Italie, et Shun Li, une jeune fille mère chinoise arrivée sans son fils est finement traitée.
Cette amitié ne pourra durer, les communautés y sont hostiles, jusqu’à la violence.
Mais la poésie les unit au dessus des préjugés xénophobes.
Les images sont belles sans tomber dans l’esthétisme,  et nous passons un moment agréable malgré quelques surlignages pas indispensables à mon avis.

1 commentaire:

  1. Bonsoir, ce film est une bouffée d'oxygène. Cette histoire fait chaud au coeur. La lumière sur la lagune est sublime. Moi, cela m'a donné des envies de partir. Bonne après-midi.

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