mercredi 28 mars 2012

« On refait le voyage » : Saint Petersburg 2004 # 4

Pour l’heure, nous voulons tenter une visite à l’Ermitage. Un homme ne parlant pas français puis une demoiselle nous proposent leur service de guidage ( 30$ par personne !) que nous refusons, puis réduisent leurs prétentions en offrant d’acheter pour nous les places au tarif des groupes. Hésitations…. Puis nous acceptons, mais nous n’avons pas du coup de plan. Heureusement, le routard va nous rendre service. Après un réconfort grâce aux barres de céréales de Jackie, nous abordons la visite. Stupéfaction ! Nous traversons des pièces vues nulle part ailleurs, la grandeur y est de rigueur ; comment résumer la richesse de ce musée ? D’abord, il faut se repérer, de mémoire :
- Escalier monumental, tout est blanc avec des dorures d’une grande finesse - Les parquets remarquables en marqueterie, et bois d’essences et couleurs variées
- La salle des portraits époque Napoléonienne
- La salle du trône
- La salle avec la mosaïque romaine et le paon
- Le deuxième étage, escalier difficile à trouver, abrite les peintures françaises du 19e et 20e (Renoir, Gauguin, Marquet, Picasso, Matisse, Cézanne, Van Gogh…)
- La bibliothèque tout en bois. Son horloge indique encore l’heure à laquelle le gouvernement provisoire fut arrêté
- Une enfilade de salons ou cabinets de couleurs différentes
- Une galerie avec des motifs muraux floraux et animaliers très fins, très italiens, exécutée en 7 ans
- Salle de réception
- Des objets précieux (en ivoire, malachite, porcelaine ; des aiguières, d’immenses vases
à vin, une exposition de camés, une petite calèche avec compteur, des horloges….
- Des salles d’apparat rouge et or, des pièces d’habitation plus petites.
 Nous y passons bien quatre à cinq heures, sans sentir s’écouler le temps et surpris de la richesse à tous niveaux ! Nous quittons les lieux, chassés par l’heure de fermeture et décidons de rentrer cum pedibus par cette rue aux proportions parfaites indiquée par Larissa. Malheureusement, nous n’avons pas noté le nom et nous nous égarons un tantinet, allongeant le chemin qui devient interminable … Nous cafouillons aussi pour trouver le restaurant recommandé, rue Ligovski, de l’autre côté de la place à obélisque ; self service pratique, il suffit de montrer du doigt ! Nous rentrons avec plaisir ôter chaussures et étendre les jambes. Il y a foule dehors, les gens se promènent ; c’est samedi et il fait bon …. Seulement moins 5° !

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