samedi 1 octobre 2011

Piège nuptial. Douglas Kennedy.

Titré « cul de sac » dans certaines versions : un putain de bon bouquin !
Efficace, au goût corsé.
Le narrateur américain qui s’est fourvoyé dans l’outback australien reprendra l’avion sans profiter de la promotion sur le retour.
Seul l’humour peut nous empêcher de gerber, et il est utile d'appliquer votre tee shirt sous notre nez pour essayer d’atténuer les odeurs puissantes d’une humanité en décomposition. Les phrases se finissent dans des rots interminables quand la bière a abruti la population d’un village où l’utopie a mal tourné.
- Le « cœur sans vie » ? 
- Ouais, le centre de l’Australie, où il y a rien du tout. Whoop-whoop, quoi. 
- “Whoop-whoop »? 
- Mais ouais, le putain de désert mec! Le whoop-woop, le never never, le que-de-chie total, là où personne vit.
La violence est la seule ponctuation de vitalité dans un univers désespéré sous un soleil satanique.
De surcroit règle numéro un: « ne jamais prendre la route après la tombée de la nuit. Tu risques de te farcir un kangou. »
Quant à l’institution du mariage ces 250 pages ne feront pas remonter sa côte.

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