mardi 4 octobre 2011

La bande à Lucien. Margerin.

Un des auteurs de BD auquel je suis resté le plus fidèle, dont j’ai présenté deux albums dans ce blog, aurait pu publier dans « Notre temps » intitulé ainsi car destiné à un public qui date d'un "autre temps".
Le rocker est décalé, plus dans le coup, mais cette fois sans amertume : rien que des situations prétextes à gentilles rigolades. Il devient un peu sourd, ce qui est gênant puisqu’il continue à travailler dans un magasin de musique. Les angoisses familières à son âge, concernant la santé, tourneront au gag. Riton, l’ancien batteur reconverti en gardien de musée est bien vite indulgent avec les jeunes filles. Bien qu’ils soient parfaitement inoffensifs, tous aiment encore tellement parler d’elles, en continuant à ne pas les comprendre. L’énumération des activités d’un retraité est bien vue, simple, gentille, c'est-à-dire parfaitement démodée. Et les séquences consacrées à des tendances contemporaines : l’écologie ou les jeux de guerre ne comportent pas de méchanceté. Un brin de nostalgie, de bienveillance : décidément pas de ce siècle.

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