dimanche 9 octobre 2011

Ivanov. Tchekhov. Osinski.

C’était écrit dans le dépliant explicatif de la MC2 qu’il s’agissait de la première mouture du texte du dramaturge russe: la version comédie.
A vrai dire, les rires sont rares dans la salle.
L’histoire de ce veuf pour le moins mélancolique, on dirait dépressif aujourd’hui, qui meurt le jour de son remariage, n’impose pas vraiment une couleur différente du gris du décor, par ailleurs très élégant.
La distance entre les hautes aspirations grandiloquentes des uns et des autres et leurs impuissances affolées peuvent prêter à sourire celui qui ne se reconnaitrait pas dans ces pantins plus pathétiques que drolatiques.
La phtisie frappe et les souffrances ne sont pas seulement physiques, les problèmes d’argent brouillent toute relation, la culpabilité et l’impuissance règnent malgré l’intelligence et la lucidité des personnages, l’antisémitisme est naturel chez ces gens là.
Tout s’effondre, les feux bien nommés étaient d’artifice.
Ne sommes nous pas en pleine tragédie qui est une soumission au destin ?  
« A quoi bon expliquer quoi que ce soit au public? Il faut l'effrayer et c'est tout. Il sera alors intéressé et se mettra à réfléchir. » Tchekhov
Et un toast à la vodka pour les auteurs russes !
Nos avis étaient partagés sur les performances des acteurs, mais si un personnage apparaît comme antipathique ce peut bien être une réussite ; en tous cas nos avons plébiscité celui qui joue Pavel, le vieux beau père soumis.

1 commentaire:

  1. Une cata que cette pièce. C'est ennuyeux et prétentieux. Lisez la critique du petit bulletin, c'est tout a fait ça

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