lundi 20 juin 2011

Blue Valentine. Derek Cianfrance.

Libé avait dit que ce film allait « fendre nos petits cœurs d’artichaut par le milieu » bien que ce ne soit pas trop le genre de la maison; eh bien ce fut vrai pour moi.
Comme la révolution française fut « un tout », cette histoire d’un amour qui se défait n’abolit pas les moments de grâce que connurent les deux jeunes.
J’ai aimé le feu d’artifice qui vient après le mot fin où apparaissent des images de la vie qui vient de passer, furtivement. Les acteurs sont investis, leur séduction fonctionne tout du long, pourtant on ne peut pas dire que le sujet soit très nouveau. Quand vieux voyeur de films, je m’amourache encore de ce genre de romance tendre et violente, le plaisir est multiplié.
Pourquoi une passion s’épuise ?
Les ingrédients qui entrèrent dans la composition du coup de foudre se retrouvent dans l’explosif qui éclate le couple.
L’affiche donne une idée très partielle du film qui présente quelques scènes chaudes, mais aussi d’autres émouvantes, drôles, authentiques.
Blue Valentine, c’est le titre d’une chanson de Tom Waits :
« Elle m'envoie des cartes tristes pour la Saint Valentin
De tous les chemins depuis Philadelphia
Pour marquer l'anniversaire
De quelqu'un que j'étais
Et qui se sent le même
Un mandat d'arrêt contre moi
Me contraint à vérifier mon rétroviseur
Et je suis toujours en cavale
C'est pour ça que j'ai changé mon nom
Et je ne pense pas que tu me trouveras ici …»

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