dimanche 29 mai 2011

Causes perdues et musiques tropicales. Bernard lavilliers

- « Tu ne viendras plus tourner à la bastille
Le soir du grand soir avec ta famille
Coudes serrés pour bousculer le monde
Qu’est ce qui s’est passé
T’as perdu ta fronde »
- « Quand, quand la nuit tombe
Quand elle balance comme ça
Collée contre moi
Quand ses parfums sombres
Tournent autour de nous »
-« C'est le blues d'Angola
mineur et solitaire
qui nous vient de Luanda
c'est un chant de poussière. »

Le dernier Lavilliers c’est encore ça:
- de la politique avec de forts airs nostalgiques,
- les femmes qui chaloupent,
- les couteaux sous les tropiques pour de l’or et des diamants.
Notre Tintin de soixante ans a mis une veste sur ses épaules baraquées à l’occasion des victoires de la musique sur la télé à Pfimlin.
« Frapper à des portes en fer qui ne s’ouvrent pas
Parler à des gens trop fiers qui ne me voient pas
Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
Naufragé solitaire barbelés aux frontières »

"Causes perdues et musiques tropicales", c’est son 19e album, et je n’avais pas mis de mots sur ses années où il m’a accompagné, lui, pour qui j’ai collé des affiches quand il venait dans une petite salle de Grenoble seul avec sa guitare et un projecteur avant de passer par la Lorraine. Lui, qui m’a empêché d’arrêter mon sonotone à Braferbrel.
Avec son énergie, les parfums du monde qu’il ramenait, ses poses théâtrales quand il la ramenait.
Son dernier titre résume parfaitement son propos, même si je suis plus séduit par ses arrangements et le son de sa voix que renversé par ses paroles qui ont le charme des retrouvailles mais pas la verdeur de la nouveauté.

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