vendredi 7 janvier 2011

L’Afrique au cœur de l’Europe.

Il n’y a pas eu vraiment de débat au forum 2010 de Libé à Lyon sur ce sujet
puisqu’André Julien Mbem entonnant, après son arrivée tardive, un discours d’une Afrique rêvée :
« la mise en réseau des peuples grâce aux nouvelles technologies » était décalé après les développements du directeur français (IFRI) Dominique David, concernant par exemple la Méditerranée qui constitue une barrière plutôt que le pont envisagé par l’essayiste.
Si la Françafrique a tendance à s’effriter, le recentrage est plutôt utilitariste.
A un sommet, les seuls entretiens du président français l’ont été avec l’Afrique du Sud (BTP, centrales nucléaires) et le Nigéria (pétrole).
Historiquement, L’Europessimisme a alterné avec l’Afroptimisme, quand l’Afrique a mis fin à l’exclusivité de ses relations avec l’Europe, bien que les coopérations en matière de lutte contre le terrorisme, de sécurisation de l’accès aux matières premières soient vitales pour tous.
L’Inde, La Chine, le Brésil sont dans la place
Dans les années 60, l’Europe s’intégrait, les états s’affirmaient en Afrique,
aujourd’hui de grands ensembles se construisent en Afrique alors que l’Europe se morcelle.
« Les civilisations sont mortelles » comme disait Valéry ; elles seront durables, si elles s’ouvrent.
Les échanges sont certes inégaux, chaotiques pas spontanément pacifiés mais la diaspora africaine apporte de la jeunesse à l’Europe.
Nous sommes devant des difficultés où les discours lénifiants sont inopérants face à l’instrumentalisation des problèmes migratoires.
Le pacte, social, économique doit être redéfini.
L’assimilation c’est construire du « même », quels contenus à l’intégration ?
……………
Le dessin du Canard qui titrait par ailleurs cette semaine : « Vals tragique au parti socialiste »

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