lundi 29 novembre 2010

Potiche.

Quand un film est trop vanté, je crains la déception.
Par exemple : la danse de Depardieu avec Deneuve, la scène risque d’être éventée.
He bien pas du tout !
Je fais partie de la cohorte qui se dit « pas fan de Deneuve et qui l’a adorée dans ce film » (dans Indochine itou). L’évocation des années 70 permet les caricatures gentilles et une efficacité dans le scénario avec des rapports de classe bien démarqués, des rôles dans les couples bien marqués et des surprises possibles.
C’était du temps des comédies de boulevards, des chansons sentimentales auxquelles on croyait.
Le succès du film d’Ozon n’est pas seulement celui d’un casting en platine : les monstres sont à la hauteur. C’est une comédie vraiment réussie. Je me suis revu comme au temps de Ségolène, quand elle fut tellement moquée avec sa Fraternité, de cette foule sentimentale, comme celle qui est emmenée par Deneuve sur « c’est beau la vie » de Ferrat. Je m’étais trompé d’époque, avec d’autres. La salle s’est rallumée, et nous sommes plongés dans le noir.

1 commentaire:

  1. Tu me donnes envie de voir le film.
    J'irai, peut-être.
    Triste, que les gens soient si cyniques.
    C'est ÇA, le plus grand drame, devant les yeux, et les gens ne le voient pas. Ils croient que... c'EST LES AUTRES qui leur donnent la possibilité de croire.
    Alors que ça dépend de soi, la possibilité de croire. La foi...
    Non, ce qui "nous" arrive, ce n'est pas, et ça n'a jamais été.. LA FAUTE EXCLUSIVE DES AUTRES.
    Trop facile. Nous ne nous posons pas la question de savoir OU est NOTRE responsabilité dans notre monde....
    Je suis certaine que si nous dessillions les yeux un peu... nous le verrions.

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