dimanche 20 juin 2010

Impressing the Czar

Il n’y a pas eu que le tzar à être impressionné par le premier tableau du ballet des Flandres reprenant une création de Forsythe datant de 1988 et qui a gardé sa force d’étonnement. Pour user fréquemment de l’ironie, voire en abuser, j’ai pourtant été désarçonné par la dérision en beaux costumes avec danseurs virtuoses. J’ai eu le même étonnement que lorsque je vois un tableau impressionniste dans son cadre empesé et daté, et pourtant il n’en parait que plus moderne. J’avais beau trouver salutaire que cette esthétique Figaro madame soit bousculée, et apprécier le rythme endiablé, les saynètes hachées, inachevées étaient trop hétéroclites : les nombreuses flèches rataient leur cible. Ce n’est qu’au deuxième tableau que je retrouvais mes marques avec une danse contemporaine, classique, magnifiquement exécutée. Un plaisir intense confirmé par un final époustouflant où l’humour à ce moment là me convenait mieux avec un dynamisme constant qui a emporté un public finalement conquis.

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