jeudi 13 mai 2010

Lire les impressionnistes.

Le musée de Grenoble présente six toiles impressionnistes avec une mise en perspective pédagogique et attractive. Les cadres tarabiscotés qui cernent les œuvres nous rappellent l’époque où les toiles ont été exposées, il y a longtemps. Ce style de peinture serait-il devenu banal ? Il est bon de revoir et de découvrir encore ces tableaux. Avec ces tranches de lumière, les reproductions les plus fidèles, les numérisations les plus précises, ne valent pas la vision des touches pour de vrai.
Le jardin de Renoir a ses fleurs qui bouillonnent dans la lumière.
Monet, le peintre du temps qu’il fait et du temps qui passe, sort son chevalet pour saisir le froid de la Seine dans les glaces en débâcle.
Degas, le dessinateur des intérieurs, des légèretés superbement cadrées, nous livre une vue d’atelier mélancolique avec une poupée inerte dans le coin avec un de ses amis Henri Michel Levy.
Pissaro nous donne l’idée d’un siècle où les ombres d’un soleil d’hiver sont bleues. La route de Louvecienne n’était pas encombrée.
Manet peint un enfant accoudé à une murette, les mains dans les cerises, cet enfant qui travaillait à l’atelier du maître s’est pendu.
Van Gogh, peintre de nuit, le plus japonais des hollandais vivant à Arles conclut le circuit, il n’aurait pas été lui-même sans les autres.
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Je reprends mes articles sur mon blog, samedi 22 mai. J’ai le privilège de pouvoir m'abreuver de cinéma tous ces jours qui viennent dans les salles de la banlieue de Cannes. Merci à ma logeuse.

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