samedi 22 mai 2010

En revenant de la réunion GEStE

Proclamer « Ensemble » sur notre blason n’est pas qu’une ambition gentillette, elle nous oblige à la fois à la modestie et à des renoncements. Dans la famille fâchée de la gauche dans notre ville, se contenter de constater la permanence des problèmes de personnes ne pourra amener qu’à les entériner.
Dans une première phase nous avons réussi à travailler PS, PC, PG, non encartés, et puis nous nous sommes paralysés. Si les débats ont paru nous plomber, c’est aussi que les assurances sur le sens de l’action vacillaient et que les problèmes d’identité s’exacerbaient.
Le pari d’ouvrir une autre boutique pour aller inlassablement vers cette vieille lune de « la politique autrement » vient d’être lancé.
Si le compte rendu du Dauphiné Libéré de la première réunion satisfait la plupart des participants, j’aimerai me placer en contradicteur sur la priorité donnée aux préoccupations quotidiennes des saintégrévois.
Ce serait bien sûr présomptueux et imbécile de mettre de côté ce qui tourmente nos concitoyens. Mais parce que je suis un farouche amateur du débat démocratique, je ne me résous pas à ses caricatures, à ses dévoiements. Quand le débat essentiel concerne la densification de l’habitat, je suis du côté de ceux qui assument des positions courageuses et novatrices et non avec ceux qui flattent les égoïsmes. Belle âme contre démago électoraliste. Gauche baviarde contre aspirants perpétuels à la victoire aux élections locales-victimes-de-l’ingratitude-des-électeurs. Le respect de nos valeurs sera plus reconnu que d’hypocrites acquiescements à d’étroits intérêts. Chez les égaux, les égos devront composer : pour des camarades qui défilèrent poing levé pas loin les uns des autres, il doit être possible de se toucher la main.
Quant à notre organisation, elle devrait à l’image de notre projet, être souple, adaptable, à géométrie variable pour éviter de nous calcifier comme les partis qui nous irriguent et nous irritent.

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