dimanche 28 février 2010

Le grenier

Jacques Osinki mettait en scène une pièce du japonais Yoji Sakaté au petit théâtre de la MC2, et je n’ai pu m’empêcher de penser tout du long à une bande dessinée, pour le mélange d’humour et de fraîcheur qui va bien avec l’ambition de traiter des problèmes éternels en les habillant à la mode d’aujourd’hui. Les comédiens, excellents, vont interpréter une série de portraits efficaces de la société japonaise avec ses adolescents enfermés dans Internet, ses inspecteurs de police, ses samouraïs, le doute du prof… Des tranches de vie dans cette pièce exigüe qui recèle les souvenirs de l’enfance, et devient refuge pour des vies malheureuses, solitaires, écorchées, qui se recroquevillent. Le dispositif scénique contraignant permet aussi toutes les inventions : dans cette case, des tranches de rêve s’imposent.

1 commentaire:

  1. marité jacquet2 mars 2010 à 13:48

    pas vu la pièce vais pas au théatre
    mais lu deux bouquins magiques et même mieux car ça c'est de l'écriture !
    Cruauté et poésie
    Le convoi de l'eau de Akira Yoshimura
    La femme des sables de ce bon vieux Abé Kôbô
    (un film est sorti de ce bouquin qui doit bien dater des année 1960)

    RépondreSupprimer