lundi 4 mai 2009

Villa Amalia

Depuis « Welcome » au cinéma, je vois les piscines différemment.Dans ce film de Benoît Jacquot,Isabelle Huppert se fatigue à aligner les longueurs, à courir la belle Europe, elle est perdue, elle cherche un nouveau pays. Des afghans fuyaient le leur pour se retrouver à Calais, ici la belle bourgeoise dégote à Ischia une villa très déco qui offre une vue splendide sur la Méditerranée. A part celles de La Fontaine, je ne goûte pas trop les fables, celle-ci se laisse regarder. Pourtant ces malaises occidentaux esthétiques sonnent un peu creux, surtout quand toute psychologie est bannie. Alors les invraisemblances du scénario peuvent ressortir après s’être mollement laissé balader à la suite de la pianiste qui dégage toujours autant d’étrangeté. Elle suit sa trajectoire, mais prière de ne pas plaisanter avec elle. Son secret est-il au bord du trou où descend le cercueil de sa mère, dans les fuites de son père plus proche de ses morts que des vivants ?
La musique parfois dissonante est bien en accord avec le propos du film.

1 commentaire:

  1. pas vu le film mais lu le roman de Quignard
    Postures esthétisantes
    A part une dizaine de pages ce livre m'a profondément ennuyée. Les bobos c'est pas mon champ de rêverie.

    Le seul personnage vrai à mon avis c'est ce mari martyr d'une harpie glacée! Beurk.

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