lundi 12 janvier 2009

Charlie et la chocolaterie


Depuis les images d’ « Edward aux mains d’argent », Tim Burton me fait l’effet d’un crissement d’ongle sur un tableau et pourtant j’ai bien aimé « l’étrange Noël de Mister Jack » et « Mars attack ». Je savais que Roald Dahl, dont les livres ont donné ses lettres de noblesse à la littérature enfantine, était pour lui, avec son humour et son imagination débridée.
La famille de Charlie vit dans une misère à la Dickens, loin d’un monde aux couleurs acidulées et de la prodigieuse et mystérieuse fabrique de chocolat magique de M. Wonka.
Le noir et la neige conviennent mieux à Burton que le vert et le rose malgré des images époustouflantes.
A parcourir les critiques du film, celle de « Libération », me semble particulièrement intéressante, quand elle évoque l’ordalie : épreuves à surmonter pour obtenir le jugement de Dieu. C’est bien de cela dont il s’agit dans beaucoup des contes ; les enfants, ici, disparaissent à cause de leur goinfrerie, de leur effronterie, parce qu’ils sont trop gâtés.
Le gentil Charlie triomphe, modestement bien sûr.
La morale finale est un peu sucrée puisque les vertus familiales sont le recours vis-à-vis d’un capitalisme insensé.
On a beau « avoir le ticket », l’amour ne s’achète pas.

1 commentaire:

  1. Bonjour, par le biais d'une recherche d'images, j'ai visité- agréablement - votre blog. J'ose espérer que vous me permettrez d'insérer votre belle photo dans un article de mon blog (infodoc.blog.free.fr) présentant le conte slave "Les douze mois" ... en indiquant votre nom et la source de l'illustration, bien entendu. En vous remerciant par avance. En cas de refus ou pour toute modification vous pourrez me contacter par mail (patricia.gustin@hotmail.fr).

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