samedi 18 octobre 2008

La nage de l’enclume


Papagalli en Auguste et Arbona en clown blanc, bien sûr, quoi que… Présentée dans son jus, à la MC2 avec clins d’œil aux vieux abonnés, la 49 ième pièce de l’amuseur dauphinois joue avec finesse de cette connivence dans sa rencontre avec Gilles Arbona acteur représentatif d’un théâtre exigeant. Dans cette « tragédie burlesque », le duo fonctionne à merveille, en reprenant les rites du spectacle clownesque, sans la jouer trop mélo au démaquillage, en évoquant l’ambition pathétique des théâtreux de changer le monde, sans raillerie. Nous rions : « tu tarabiscotes trop. On comprend que des miettes ». Là tout est clair, rigolo, une petite touche de tendresse, une évocation de Godot, Fellini, le temps qui passe , les rêves, les rivalités, les identités, le théâtre renouvelé et familier, les mots. Tout juste.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire